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Herbier
De A à Z
BASILIC
COMMUN
Ocimum basilicum
Famille des Lamiacées
Origine: Inde
Le basilic a vu sa culture s’étendre à l’Asie, puis à l’Égypte avant
d’arriver en Italie, puis dans toute l’Europe. Cette plante an-
nuelle appartient à une grande famille qui regroupe plus de
100 variétés.
Dans l’Antiquité, les Grecs le considéraient comme une plante
royale, comme l’atteste son nom dérivé du grec
basilikon,
qui
signifie roi. De leur côté, les Égyptiens le mettaient dans les
tombeaux des rois, tandis que les empereurs romains le culti-
vaient dans leurs jardins.
Au Moyen Âge, il était utilisé par les sorcières qui, d’après la
légende, en extrayaient notamment un élixir d’amour.
Depuis des millénaires, en Inde, il fait partie des plantes
sacrées pour les fervents du culte de Krishna et de Vishnu. Il
serait en effet la réincarnation de Lakshmi, épouse de ce der
nier et déesse de la beauté.
BERGAMOTIER
Citrus bergamia
Famille des Rutacées
Origine:
zones tropicales d’Asie
Le bergamotier est une espèce d’oranger amer qui résulte sans
doute d’une greffe de citronnier sur un oranger sauvage.
Selon certains, le bergamotier aurait été introduit en Europe
par les Croisés. Pour d’autres, il aurait été rapporté des îles
Canaries par Christophe Colomb et son nom viendrait de la
ville de Bergame, située en Lombardie, région où a débuté le
commerce des huiles essentielles.
Cité par Vespasien sur sa liste des 60 aromates établie pour
des raisons fiscales autour de l’an 60 après J.-C., le premier
arbre de cette espèce aurait été planté vers 1750 en Calabre.
Obtenue par pression à froid du zeste de son fruit frais depuis
le xvi
e
siècle, son huile essentielle était utilisée en parfum-
erie pour son odeur fraîche et délicatement citronnée. On la
retrouve, entre autres, dans l’Eau de Cologne impériale de
Guerlain, créée pour l’impératrice Eugénie.
BOIS DE ROSE
Aniba rosaeodora
Famille des Lauracées
Origine:
Amazonie, Guyane
Originaire d’Amazonie, le bois de rose est doté d’un bois au
grain très fin, de couleur rosée, et odorant.
S’il fait partie depuis toujours de la pharmacopée des Indiens
d’Amazonie, ce n’est qu’en 1925 qu’une équipe de botanistes
l’a remarqué pour ses qualités, lors d’une expédition au Brésil.
Son nom lui a été donné en raison de la couleur rougeâtre de
son écorce et de l’odeur fleurie et délicate qu’il dégage.
Très rapidement, les grands parfumeurs ont été séduits par
son huile essentielle, tandis que les ébénistes l’étaient par la
qualité de son bois.
Cette espèce est protégée depuis 2010 par la Cites (Convention
sur le commerce international des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d’extinction). Ce qui signifie que la récolte
de son huile essentielle ne peut être faite que si un nouvel
arbre est planté.
