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Une course-poursuite
L’arrestation de Cadoudal fut mouvementée. Caché rue de la Montagne-Sainte-
Geneviève, il doit changer de refuge le 9 mars. À 7 heures du soir, il monte dans
un cabriolet venu le chercher. Mais, dénoncé par le loueur de voiture, il est cerné
par des policiers. Sortant son pistolet, il en tue deux tandis que le cheval dévale au
galop la rue Monsieur-le-Prince. Un peu plus bas, il tente de se mêler aux passants
mais, sa stature de géant le faisant vite repérer, il est arrêté.
L’un des conspirateurs, Jean-
Pierre Quérelle, commet alors
l’imprudence d’écrire à l’un de
ses cousins bretons, chouan
comme lui. La lettre tombe entre
les mains de la police. Quérelle
et quelques autres sont arrêtés.
Cadoudal est activement recher-
ché, mais ne sera découvert
que le 9 mars suivant. Jugé et
condamné à mort, il refuse de
demander sa grâce à Bonaparte,
préférant monter à l’échafaud, le
25 juin 1804, en même temps que
ses compagnons.
1-
L
e
C
abaret
des
D
eux
-A
nges
occupait
jadis
le
rez
-
de
-
chaussée
de
cet
immeuble
.
2-
L’
enseigne
,
avec
ses
deux
anges
sculptés
,
en
décore
toujours
l
’
entrée
.
3-
L
e
9
mars
1804,
l
’
arrestation
de
G
eorges
C
adoudal
a
été
sanglante
et mouvementée
.
