42 / À la campagne
S
on propriétaire, Michel, a trouvé cette finca et sa tour
traditionnelle dans les petites annonces d’un journal.
Décrite comme «un bébé tortue grimpant la colline», sans
électricité ni eau courante, elle l’a immédiatement séduit. Si
sa ressemblance avec une tortue ne saute pas aux yeux, elle
évoque d’emblée les petites maisons provençales en pierres,
accrochées à flanc de colline, sur des terrasses rocheuses
assez inaccessibles. Pour certains, elle aurait pu paraître peu
avenante, mais son état de détérioration et sa petite taille ont
interpellé son nouveau propriétaire.
Par l’intermédiaire d’un ami, Michel a appelé l’architecte
parisien Pascal Cheik Djavadi qui perçut son style comme
Avec sa silhouette blanche qui se détache nettement sur les flancs boisés de la colline,
cette finca d’Ibiza, moitié contemporaine moitié traditionnelle, combine deux styles
architecturaux très différents. Et pourtant, le résultat souligne avec bonheur les plaisirs
de la vie propres à cette île.
Le triomphe des terrasses
~ Étude de cas ~
Ci-dessous
Pareille à une
ancienne ziggourat, cette finca
restaurée d’Ibiza se déploie sur
les flancs de la colline tout en
se fondant admirablement dans
le paysage.
Ci-contre, dans le sens des
aiguilles d’une montre, en
partant d’en haut à gauche
Le cube, élément de la nouvelle
structure ajouté à l’ancienne
par l’architecte Pascal Cheik,
dans le ton du bâtiment original
mais élancé vers le haut
et vers l’extérieur pour mieux
développer sa silhouette.
Une piscine de rêve qui invite
à se rafraîchir, entourée d’une
plage en iroko. Son rebord donne
l’impression qu’elle se déverse
dans la végétation environnante.
Un espace ombragé ponctué de
taches de lumière, parfait pour
vivre au frais sur cette terrasse
en béton, adoucie par des coussins
surdimensionnés.
Un abri simple sous lequel
se restaurer. Des branches
brutes plantées dans le sol en
béton soutiennent un auvent
fait de palmes.
